Hier nous sommes rentrés d’une rando mémorable au sein du parc national d’Abel tasman qui se situe au nord de l’île du sud. C’est un parc très fréquenté pendant la haute saison car il est renommé pour ses belle plages dorées.
Nous avons choisi d’en faire le tour complet pendant une semaine avant l’afflux de touristes à la haute saison: 3 jours par le chemin intérieur et 3 jours sur le chemin côtier.
Le chemin intérieur n’était pas de la tarte ! En plus de dénivelées importantes à travers la jungle locale, les étapes entre deux refuges étaient importantes (jusqu’à 6h de marche par jour). Ceci est raisonnable pour certains milieux mais la progression est ici rendue difficile par l’état du chemin parsemé de racines, d’arbres tombés à escalader.
Les écosystèmes forestiers changent d’un versant à l’autre. On passe vite de la jungle luxuriante de fougères arborescentes à des forêts marécageuses de mousses et de plantes archaïques…
Il n’y a pas beaucoup d’agitation, si ce n’est que quelques oiseaux, mais il n’y a aucun insecte, bizarre…Autant le règne des plante est ici exubérant, autant le règne animal se fait très discret. Après quelques jours de pluie qui nous ont coincé dans une hutte et ont commencé à rogner sérieusement nos réserves de nourriture, nous sommes enfin arrivés au chemin côtier.
Et là, quel drôle de sentiment…Nous avons rejoints les espaces ouverts, retrouvé la lumière du soleil et ils nous semblait être seuls au bout du monde, avoir les plages pour nous, chouette! Des otaries péchant dans les premières vagues de la mer calme nous ont rendu visite au lever du soleil, glissant dans l’eau sans un bruit. Mais les mouches noires ne nous ont pas non plus oubliées!
Les jours suivant nous avons rencontré les premiers touristes et nous avons petit à petit réintégré la civilisation. Nous avons dû attendre que la marée soit basse pour traverser de larges estuaires vaseux.
Les plages splendides du coin méritent largement leur réputation.
La saison de la pèche aux civelles commence…
Les réserves de nourriture se sont épuisées totalement le dernier jour avant d’arriver à la voiture. Les derniers temps ont étés durs pour nos estomac et les pieds mais quel beau cadeau d’anniversaire!
En arrivant à la ville de Takaka, nous nous sommes rués sur un bon “fish and chips” le plus gras possible ! :-)