22 juin 2009

A nous le mont Taranaki !

Euhh je me reprends car nous pensions voir le sommet de ce DSC03388fabuleux volcan  qui a souvent la cime enneigée.  En effet lors de notre venue il avait bien la cime enneigée, mais tellement enneigée que les nuages bouchaient tout… :-( Nous sommes restés quelques jours en randonnant sur les pentes mais Monsieur n’a pas voulu enlever son chapeau gris. Les pentes de ce géant sont DSC03425couvertes de “forêts de Goblins” avec des arbres moussus créant des paysages féériques. La brume ambiante ne fait que rajouter du suspens au mystique de ces milieux très humides. Il faut dire qu’il pleut jusqu’à 8 m d’eau par an à son sommet!

DSC03415 

La pluie n’a pas daigné s’arrêter et nous a donc permis d'éprouver nos vestes. Une marche de trois heures sous une bonne douche, ça rafraichit les idées. DSC03416

Un passage par Napied, n’à pied

DSC03261

Voici donc quelques nouvelles. Il est vrai que cela faisait un moment que le blog n’avait pas bougé, difficultés à trouver Internet oblige. En effet dans les petits villages du centre de l’île du Nord il n’était DSC03155pas facile de trouver une connexion. Lors du dernier bulletin , nous étions sur la côte nord de l’île du Nord, et bien nous voici sur la côte Est dans la ville de Napier. Une belle route côtière le long du cap Est de l’île nous a amené dans cette ville connue pour ses bâtiments art déco. DSC03260En effet un tremblement de terre en 1931 a vu une grande partie  de la ville détruite, cette dernière ayant ensuite été reconstruite avec le style de l’époque. La ville se targue de cette particularité, ce qui est plutôt rare dans ce pays n’ayant que peu de caractère architectural! Il y a même des magasins qui ne vendent  que des antiquités de cette époque, de quoi habiller tout un chacun pour le grand festival de l’art déco.

DSC03255 DSC03256 DSC03257

Napier est une ville agréable au bord de mer où se trouve l’aquarium national (l’occasion d’aller plonger au sec). La collection de poissons danDSC03221s ce dernier est fabuleuse et le nourrissage se fait devant le public par des plongeurs à proximité du tunnel aquatique (les enfants s’amusent comme des petits fous :-) )

DSC03287 La nature magnifique aux alentours avec une rivière d’une eau bleue turquoise et des sources d’eau chaude au milieu de nulle part. Une petite randonnée nous a menée à une chute d’eau colossale impressionnante. C’est pas tout ça mais nous sommes attendus pour du travail dans la vigne début juin au Nord de l’île du Sud et nous allons traverser l’île du Nord en passant pas les endroits les plus renommés.

DSC03262

15 juin 2009

c'est tout décousu !

hellou!
Comme on vous l'avait dit précédemment, on va publier une petite série de messages que l'on a écrite ce dernier mois. C'est un peu désordonné chronologiquement, désolée, mais ça peut toujours être interessant! :-)
biz biz à tous!

10 juin 2009

La série noire

Depuis quelques temps nous n’avons pas publié de messages sur le blog. Comme dans tout voyage, il y a des hauts et des bas, et, depuis un mois/trois semaines, on peux dire que c’était plutôt le creux de la vague.

Tout à commencé quand nous sommes passés à Wanganui après avoir été au mont Taranaki. J’ai oublié mon sac à dos noir dans les toilettes publiques où il n’y avait pas de lumières. Les effets du voyage en van se font sentir après trois mois de vadrouille et la fatigue l’emporte souvent sur la vigilance… Je ne m’en suis rendue compte que le lendemain matin où nous sommes accourus le plus vite possible, mais trop tard! Une femme ou les gens du nettoyage avaient déjà mis la main dessus…Branle bas de combat, grosses larmes, fouille des environs et des poubelles puis on a filé à la police pour faire la déclaration de vol, le tout, en anglais, pas facile. Résultat des comptes: pertes de tous mes papiers de voyage (passeport, carte d’identité, permis de conduire français et international), cartes de crédit, et, le plus douloureux, appareil photo avec tous les bin’s électroniques qui vont avec et qui coûtent les yeux de la tête, le disque dur externe avec toutes les données, les belles jumelles Zeiss (cadeau de mon popa), le carnet avec toutes les adresses , portefeuille,  bref, j’en passe et des meilleures…On a filé droit ensuite à la kiwi bank pour faire opposition sur la carte de crédit néozélandaise en espérant que le compte n’ai pas été vidé entretemps (heureusement, non). Petit coup de fil à la famille en les réveillant à 1 h du matin pour leur demander de faire opposition sur la carte bleue (un grand merci à eux en passant!). Heureusement, Olive avait gardé le petit ordi portable dans son sac avec les données principales dont les scans des papiers d’identité. Après les avoir imprimé, il a fallu retourner à la police pour les faire certifier conforme (sur notre bonne foi car il n’y avait pas les originaux forcément…j’ai du leur faire pitié avec ma mine déconfite :-)). Suite à ça, on s’est enfermé dans la bibliothèque où il y avait internet gratuit pour commencer le listing des objets volés et leur estimation de la valeur pour les assurances. Pas facile en anglais avec ce vocabulaire particulier, mais ça apprend à vivre! Une bien grosse journée avec une réalité dure a accepter en se réveillant le lendemain matin, le sentiment de culpabilité qui ronge, et la question: pourquoi est-ce que j’avais besoin de prendre mon sac avec moi pour aller…aux toilettes??? A force de vouloir faire trop attention et de ne pas le laisser dans la voiture seul le moindre instant, voilà, c’est le contraire qui arrive!

Bref, après tout ça, on avait rdv avec une vieille dame pour faire du woofing pendant une semaine avant de se rendre sur Wellington. On s’est dit que ça arrivait à pic pour pouvoir se poser un peu, faire la suite des démarches auprès de l’ambassade pour les duplicatas des papiers, se changer les idées. Mais bon, on est pas tombé au meilleur endroit. Cette dame habitait seule dans une très grande maison victorienne bien trop grande pour elle avec 4 hectares, des chèvres et des chevaux. Ca aurait pu ressembler à une superbe propriété mais cela ressemblait plutôt à un taudis, il faut être honnête. La dame, artiste à ses heures, avait travaillé en tant qu’infirmière psychiatrique toute sa vie, un travail qui a vidé son cœur et son âme. Elle était recherchée par un de ses anciens patient militaire psychotique qui veut lui faire la peau. Elle était excellente  cuisinière ceci dit! Le travail qu’on a accomplit était autant absurde que non prioritaire à nos yeux. On a en effet pavé le bord d’un bassin de poisson rouge avec des gravats de bétons et du ciment (je vous laisse deviner le résultat splendide alors qu’il aurait mieux fallu s’occuper de remettre la maison en état!). Bref, des conditions pas top, un travail pas top (qui m’a amenée chez le chiropracteur), une impossibilité de poursuivre les démarches suite au vol car on ne pouvait pas aller sur internet ou bien téléphoner depuis chez elle (obligés d’aller s’échapper en ville pour le faire), l’attente de la réponse du remboursement ou non des assurances, etc.

On s’est senti libérés quand nous avons quitté la place pour filer vers Wellington! Mais bon, déception de nouveau quant à l’accueil des gens de l’ambassade de France. Ils ne délivrent pas de passeport d’urgence pour les gens de passage ou bien seulement si on doit retourner en France, ce qui reste au bon vouloir de l’ambassadeur. Ils ne veulent pas me le faire avant le mois d’octobre où nous partons pour la nouvelle-calédonie au cas où on retrouverait les papiers entretemps. Il est également impossible de faire refaire la carte d’identité et les permis de conduire à distance, ce qui nous prive d’un passage vers les états unis pour le retour (on ne peut pas y passer avec un passeport d’urgence et encore moins avec une photocopie). Nous avons également couru au service d’immigration pour savoir comment faire refaire le visa sans lequel je ne peux pas travailler (mais ils ont besoin du passeport d’urgence, donc pas avant octobre, c’est le serpent qui se mord la queue).

Nous avons pris les devant pour nous racheter le matériel comme l’appareil photo, le disque dur externe, les jumelles, etc. Il ne restait qu’un seul exemplaire identique à notre appareil dans tous le pays et il a fallu se le faire envoyer chez les gens chez qui nous avons séjourné par la suite. Nous sommes allés nous changer les idées en allant voir les studios Weta (le seigneur des anneaux) et visité le grand musée Te Papa, aprés quoi, nous avons pris le ferry avec la voiture pour franchir une grande étape de notre voyage: la traversée entre les deux îles! Forcément, il n’y a pas de photos à vous montrer, et c’est bien dommage.

Après trois heures de traversée retardée par l’état tempétueux de la mer et un mal de mer lancinant, nous avons posé le pied à Picton, la petite ville de débarquement des ferry logée au fond d’un fjord splendide. Les températures ont fait le grand saut pendant le nuit où il a gelé dans la voiture :on est bien dans l’île du sud!! Surprise le lendemain matin, panne de voiture! Youpi, il ne manquait plus que ça…Impossible de la faire démarrer. Elle avait tenu bon jusqu’à présent, mais là, on a été obligé de se la faire remorquer jusqu’au garage le jour d’après (ah oui forcément, on est tombé en panne un jour férié, celui de l’anniversaire de la reine). On est donc restés de force trois jours à Picton avant de pouvoir enfin rejoindre Kath et Don, les viticulteurs qui nous ont accueillit ces derniers jours. La voiture est retombée en panne hier matin malgré les 300$ laissés chez le garagiste de Picton. On essaie petit à petit d’affiner le diagnostic, mais c’est pas facile, si seulement elle pouvait parler! Bonne nouvelle au tableau quand même: les assurances remboursent la moitié de la valeur du contenu du sac, un petit soulagement au tableau. On garde le cap et on espère maintenant trouver un travail dans la vigne qui nous permette de renflouer les caisses…

Résultat de la leçon: ne pas se prendre la tête avec ses effets personnels en les emmenant aux toilettes (oui je sais, c’est stupide), TOUJOURS FAIRE UNE SAUVEGARDE DES PAPIERS D’ IDENTITE, toujours prendre une assurance, prendre une sauvegarde des preuves d’achat des objets emmenés !

Les messages que vous lirez ont été rédigés tout au long de ce mois mais sans avoir pu les mettre sur le blog. Excusez nous donc car c’est un peu décousu…;-) Gros bisous à tous et à bientôt pour de nouvelles (mes)aventures?

Nouvelle Zélande, terre de vins

Qui l'eut cru? On connaissait le cabernet sauvignon australien, mais pas le riesling Néozélandais!
Et bien figurez-vous que l'on retrouve nos petits cépages européens sur tout le territoire néozélandais et leur production ne fait pas rougir. Leur héritage viticole a permis l'établissement d'un grand nombre d'appellations, notamment en raison de la diversité des climats et des sols sur plus de 1 600 Km du nord au sud : pinot noir, pinot gris, chardonnay, sauvignon blanc , Cabernet,  riesling,  etc. La viticulture est là-bas une industrie de pointe où les grands industriels n'hésitent pas à investir, comme ce fût le cas pour Pernod-Ricard. On compte ainsi 10 régions principales de production, sans AOC pour le moment, comme dans la région du nord où furent plantées les premières vignes probablement importées par les colons britanniques.
En attendant de nous faire un avis gustatif sur la question avec notre regard franchouillard, on vous en dira quelques nouvelles après dégustation :-)

Une semaine chez des amis vignerons dans l’île du sud

Ca y est nous voici dans l’île du sud chez la famille de Kelly, rappelez-vous, le fermier qui avait des émeus et des chevaux à Opotiki.

DSC00022 DSC00020

Don et Kath nous accueillent chez eux pour quelques jours le temps de trouver un travail dans la vigne pour la saison de taille qui a commencé. Nous sommes dans la région des Marlbourough, une région viticole bien connue pour son sauvignon blanc. L’appareil photo nous est arrivé par la poste, un beau rose pétant :-) on ne risque pas de le louper. Nous allons pouvoir reprendre le mitraillage.

IMG_1116 Le premier jour de notre arrivée, Don nous a emmené à la pêche sur son bateau avec une bande d’amis agriculteurs/vignerons. Le passage dans les fjords pour aller vers le large au petit matin a été des plus fabuleux.  Une belle journée a suivie avec de nombreux poissons au bout du fil. Oui, ça mordait vraiment bien avec des prises plus ou moins grosses (voyez sur la photo ;-) ).IMG_1141 On a pu observer des otaries qui s’amusaient avec une pauvre pieuvre en sursis. Avec une ligne à 30 m de fond, nous avonsIMG_1147 réussi à attraper des requins !! Pas facile de défaire ces bêtes là du bout de la ligne, ça mord !! De plus, l’espèce en question dispose d’ardillons venimeux cachés derrière les deux nageoires dorsales. La prudence était donc de mise mais tout s’est très bien passé. On a relaché les requins et nous sommes retournés au port avec de quoi cuisiner pour le lendemain (notamment des poissons qu’ils appellent blue cod et kawaï). Les filets des poissons seront fumés au bois de Manuka, une essence trés parfumée avec laquelle les apiculteurs font un trés bon miel. Par la suite nous avons travaillé un peu dans les vignes pour aider Don et Cath à préparer la vigne au printemps en abaissant les câbles qui la tienne. Nous n’avons pas voulu mettre leur photo sur le message par mesure de discrétion à leur égard, mais elles seront visibles en allant cliquer sur “voir les photos”.

La tête dans les nuages

Fini la mer, nous voici à la montagne dans les terres du milieu, comprenez le centre de lîle du nord où se trouve l’un des volcans les plus élevés, le Tongariro. Ce massif est connu pour deux choses : la première est la magnificence de ses paysages alpins très sauvages et la deuxième, le nombre de randonneurs qui se font prendre par le froid dans ces contrés très hostiles (changement très brusques de DSC03308conditions météo). Notre ambition était de randonner durant plusieurs jours mais malheureusement cela n’a pas été possible du fait de la météo déplorable (beaucoup de neige au sommet).  

L’envie de marcher étant toujours là nous avons emprunté des DSC03340chemins moins alpins pour contempler une cascade sous la pluie (beaucoup d’eau qui tombe donc ;-) ). DSC03334Nous poursuivons vers l’Est en allant à l’extême Est de l’île où se trouve le mont Taranaki. C’est un cousin volcan où on espère pouvoir voir le sommet cette fois-ci!