Bonjour à tous!
Voici quelques nouvelles des dernières aventures que nous avons vécus en compagnie de Joël et Danie. Ils sont maintenant repartis pour visiter les reste du pays à la vitesse d’un grand marathon…
Bonjour à tous!
Voici quelques nouvelles des dernières aventures que nous avons vécus en compagnie de Joël et Danie. Ils sont maintenant repartis pour visiter les reste du pays à la vitesse d’un grand marathon…
Aussitôt le décalage horaire encaissé, nous voilà partis en direction de Kaikoura en compagnie de mon frêre Joël et de sa compagne Danie. Le but ? Avoir la chance de pouvoir observer les baleines de près en embarquant sur le bateau d’une compagnie touristique.
Kaikoura est une péninsule particulière car une grand canyon profond de 3 Km s’étend à quelque petits miles nautiques de la côte. Du coup, les courants froids qui remontent apportent beaucoup de planctons, la base de la chaîne alimentaire d’une grand nombre d’espèces. On y trouve donc des dauphins, des otaries, des albatrosses et…les cachalots qui y demeurent toute l’année pour les mâles. Ils plongent dans les profondes abysses pour y chasser le calmar et le requin “plunket” avec ses yeux globuleux (allez connaitre la traduction en français).
Nous voilà donc embaqués sur notre bateau où nous avons la quasi certitude de croiser au moins deux ou trois cétacés sur la cinquantaine qui y réside. Nous auront de la chance, nous en verrons trois! Quelle splendeur de croiser ces gigantesques pachydermes…Ne le dites à personne, mais c’était tellement splendide que j’en ai versé ma petite larme. Enfin, je ne sais pas si le mal de mer a aidé car c’était terrible de ce coté là. Danie et moi avons tellement été malades, même après s’être bourrés de cachets, que nous n’avons pas pu voir toutes les baleines a portée de bastingage… Seul le vaillant Joël a réussi à assister à la totalité du spectacle et à prendre des photos (merci à lui!). Moi j’avais les mains occupées avec mon sac en papier bien rempli (hum hum). De tous cotés les gens vomissaient, même les rudes gaillards, c’est plutôt comique à postériori. Bref, revenons à nos baleines, c’est franchement impressionnant et ça vaut bien un bon mal de mer!
Joël avait à cœur de voir ces perroquets alpins particuliers que l’on appelle les Kéas. Seulement, ils ne se trouvent que dans les environs d’Arthur’s pass à une centaine de Km dans les Alpes. Heureusement, sur la route, il y a de belles choses à voir, et notamment les “castles hills”.
Ces formations géologiques impressionnantes sont issues de l’érosion d’une couche de grés assez tendre d’où des roches aux formes très douces. On dirait des géants de pierres telles de vieilles sentinelles qui gardent l’entrée des montagnes. Elles sont gigantesques et s’étendent sur près d’un Km de long. Un véritable gruyère génial pour la partie de cache-cache qui a duré bien une heure.
Et voici les fameux Kéa, de vrais vauriens curieux qui s’attaquent entre autres aux joints des voitures.
On a fait une belle surprise à Joël et Danie en les emmenant voir la fameuse colline (ou Mt Sunday) qui a servi au tournage du film le “seigneur de anneaux”. Rappelez vous pour les plus fan, il s’agit de la ville d’Edoras dans les contrées du Rohan située près du gouffre de Helm.
Quelques rivières à traverser, une petite marche de quelques minutes et nous voilà en haut de la colline où l’on peut admirer une superbe vue de la majestueuse vallée alluviale. Et le temps était de la partie! On a croisé en plus quelques fan à qui on a pu emprunter le drapeau du Rohan. Encore une super journée!
Wouaou, quel beau couple! Mais n’y aurait-il pas un problème d’époque?? Que nenni, une faille temporelle s’est ouverte ce weekend dans la ville d’Oamaru et nous a amenés directement…à l’époque victorienne!!
Bon, pour dire la vérité, on a loué des costumes pour se fondre dans la population locale des années 1880. Le temps de se plonger le temps d’une journée dans la peau d’un gentlemen et d’une lady smart jusqu’au bout des dentelles.
La ville d’Oamaru se plie en 4 chaque année pour fêter l’époque victorienne de façon extraordinaire et ce, depuis 20 ans. Toute la population de la région a gardé de nombreux artefacts qu’ils sont fiers de montrer à cette occasion (j’imagine que nos deux guerres successives ne nous a pas permis d’en garder autant): vieux vélocipèdes, premières voitures, tracteurs, machines à vapeur et ne parlons pas de l’architecture locale qui fournit un décor d’époque tout à fait authentique. Cette ville fût un important port de commerce au début du XXè siècle et il reste de nombreux entrepôts et vieilles forges industrielles au caractère typique où se passe la fête.
Le début des festivités débutent sur l’hippodrome avec les courses de trot et l’on peut déjà y croiser une flopée de personnages : des gavroches au sorcier, des hauts bourgeois aux filles de joie en passant par les servantes et les turfeurs du dimanche. Le reste de la semaine, ce sont des courses de vélocipèdes, de la musique écossaise, des animations de rue et des démonstrations d'époque. Une grande parade se déroule le dernier jour.
Le fait d’avoir revêtu ces habits distingués change beaucoup de chose. Déjà, l’habillage est quasiment une cérémonie car il faut enfiler dans l’ordre les jupons et autres “faux-culs”, cravate, gants et haut de forme. C’est vraiment intéressant de se rendre compte que c’était un art, un travail de fou pour faire ces habits et que cela en disait aussi long sur le statut social des gens. Ce qui change aussi, c’est le regard des gens dans la rue. Nous qui étions des paparazzi passe-partout, nous voilà à nous faire photographier dans tous les sens. Dire qu’on passe pour des bourgeois alors qu’on est SDF depuis plusieurs mois! C’est bien rigolo de changer de peau! Nous avons aussi été invités à prendre part au défilé de mode des vieux costumes. Hop, nous voilà à nous trimballer sur le podium entre une personne en maillot de bain en laine et une lady à ombrelle…
Il y avait également une exposition sur l’art que l’on appelle le “steam punk”, c’est à dire du rétro futuriste (style révolution industrielle mais dans le futur). Les studio Weta étaient encore à l’honneur avec une superbe expo de leur prochain film, le “docteur Godbrots”. On a pu essayer leur pistolasers en chair et en os mais nous n’avons pas été désintégrés, ouf.
L’ambiance y est très bonne, les reconstitutions extrêmement bien respectées et beaucoup d’humour, bref, une bonne recette pour rendre l’atmosphère magique et authentique (c’est du “sérieux fun” comme nous a dit un écossais aux moustaches tournicotantes). Mais ce qui est bien, c’est surtout que c’est organisé par les gens du coins et que ce n’est pas l’usine à touristes (même si on en est! :-)). la fête se termine déjà et on doit rendre les costumes. C’est triste, il faut retourner dans le monde moderne et remettre ses baskets. Mais on se souviendra longtemps de cette fête magique!!
Nous revoici à rédiger quelques messages pour vous raconter les aventures de ces derniers temps. Le dernier message vu disait que nous partions en Nouvelle-Calédonie. Vous vous doutiez que nous allions revenir, mais restait-il à savoir quand nous allions retoucher au clavier pour vous présenter cette Iliade (la suite de l’odyssée donc). Il en reste à venir mais nous vous laissons le temps de lire tout ça avant la suite…
Voici quelques nouvelles de notre sèjour dans “les îles”, au sens propre où on l’entend avec les cocotiers et tout et tout. La Nouvelle-Zélande n’est pas si loin de la Nouvelle-Calédonie, comptez un petit 2000 Km soit deux heures d’avion. Ce dernier (de la compagnie Air calin, très chaleureux ;-) ) nous a permis d’apprécier les paysages montagnards néozélandais tant arpentés ces derniers mois ainsi que les superbes côtes qui nous attendaient.
Une fois à l’aéroport et les fleurs de bienvenue au coup, nous voulions rallier Nouméa (à une quarantaine de Km) en stop, ou plutôt “en pouce” comme ils disent sur “le caillou” (petit nom local de la Nouvelle Calédonie).
Mais pas le temps de tendre le bras qu’une dame tahitienne, horrifiée par les 90 € demandés par les taxis (nous aussi remarquez >:-O) nous propose de nous emmener. Mila, et Claude son mari, nous ont donc emmenés à Nouméa pour y rejoindre Julie une connaissance faite au Canada il y a quelques années et chez qui nous allons séjourner.
Une première journée qui commence sur les chapeaux de roue avec un marché au thème tahitien et de belles danseuses.
Après une bonne nuit de sommeil, nous partons pour le marché quotidien pour faire le plein de fruits et légumes. Quel bonheur de retrouver de bons produits après six mois passés en Nouvelle-Zélande. Le marché est superbe avec des couleurs éclatantes et des produits très frais (ananas, papaye, tomates, poissons… tout vient des alentours).
En arrivant en ville, le contraste des populations vivant sur place est assez saisissant. Il y a les Kanak qui sont originaires des premiers arrivants, les caldoches issus des premiers colons (ou plutôt des bagnards exilés), les "métros" pour métropolitains qui viennent chercher un job au soleil, et enfin des asiatiques notamment Vietnamiens. Ce melting-pot est malheureusement associé à une histoire très lourde ce qui crée un climat un peu pesant.
Nous achetons nos billets pour aller sur l’île des pins deux jours plus tard, cela nous laisse encore un peu de temps pour découvrir la ville. Marilyne s’embarque sur le scooter d’Aliette (la coloc de Julie, aussi sympas l’une que l’autre :-) ) et elles partent dessiner tandis que Julie et moi allons rejoindre une bande de copains qui font de la planche à voile. Le filles feront la connaissance d’un dragueur des îles,
Nous embarquons pour l’île des pins sur le Betico 2 (prononcé bétitcho), le numéro est très important car le 1 était surnommé “le vomicho”… Le voyage prend 2h par temps calme et est un merveilleux moyen de découvrir les plages de sable blanc. Une eau turquoise, des pins colonnaires (des araucarias) et une tortue nous accueillent sur ce petit paradis où nous passerons quelques jours.
Cette île possède des paysages très diversifiés allant de la plage idyllique à la cocoteraie aux petites montagnes ou encore le bagne des anciens déportés, les communards de paris au XIXème.
La population kanak est assez importante sur l’île et il y a donc certaines choses à respecter. Un rocher de l’île principale de l’île est sacré (voir à droite), il ne faut donc pas monter dessus, le camping sauvage est interdit et enfin pas de bikini.
Des vélos loués nous permettent de faire le tour de l’île dans la journée et de découvrir l’intérieur des terres avec leurs grottes, leur bagne et les villages très coquets aux jardins impeccables.
Nous prendrons les deux derniers jours pour barboter à la piscine naturelle à l’autre bout de l’île. Pour s’y rendre il est possible d’embarquer sur une pirogue traditionnelle et, avec un peu de chance, le vent la fera encore plus traditionnelle (le moteur c’est moins sympa qu’avec la voile).
Une marche au travers de la jungle nous permet d’arriver à “la piscine” qui est un trou d’eau se remplissant à marée haute et garde l’eau durant la marée basse. Cette enclave naturelle est pleine de poissons et l’eau y est si transparente qu’on croirait un aquarium.
De superbes paysages sous-marins avec des gros poissons ;-) et des souvenirs plein la tête !
Oui quels paysages !