A dada sur mon bidet, youhou !!

Bon d’accord, je vous l’accorde c’'est un peu étrange comme titre. Marilyne a même dit : “c’est mignon :'-)” bref. Tout cela pour dire que nous sommes bien arrivés dans la région de l’Otago central (au centre de l’île du Sud) pour travailler dans les vergers et que nous sommes allés voir un rodéo un jour de repos, le lendemain de noêl. Les jours de repos se multiplient un peu trop en ce moment du fait du soleil que ne daigne pas se montrer pour faire murir les cerises et les abricots…La maison dans laquelle nous vivons et toutefois très sympa et le loyer au plus bas avec 20 euros par semaine par personne (plutôt pas cher n’est-ce pas).

Le dit rodéo en question se passe dans un petit village sur le long de la nationale qui relie Gore et Cromwell (pour ceux qui ont une carte, pour les autres c’est une grande plaine désertique pleine de prairies et de vergers).

Au programme du rodéo, des taureaux, des chevaux sauvages (avec et sans selle), des vachettes et des moutons, oui oui pour les enfants ! On commence tôt dans le métier.

En voilà une qui a réussi à se débarrasser de son gnome !

Les moutons sont réservés à la catégorie des moins de 40 Kg, autrement dit à ceux sortis du berceau :-).

C’est vraiment dingue de voir ces petits bout d’choux monter sur des moutons qui ne demandent qu’à partir en courant avec eux sur le dos. Pour sûr il ne vont pas oublier ça de si tôt.

Une troupe de cowboy fait partie du spectacle. Elle fait le tour du pays de ville en ville avec leur bétail dont certaines bêtes sont des stars dans le pays. On pense à “Tyson”, le gros taureau noir qui démonte les meilleurs cowboys. Que des hommes pensez-vous, mais non il y a des femmes aussi, elles participent aux “barel racing” qui leur est réservé. Le principe : faire le tour de trois barils le plus rapidement possible au galop sans les faire tomber.

Les chevaux semblent plus coriaces que les taureaux, du moins, ils sautent plus haut.

Attention à la casse !

Ces gars aiment mordre la poussière …

Une des disciplines jugée était le “rope and tie” autrement dit, attraper un veau au lasso, lui attacher trois pattes, remonter sur son cheval et attendre quelques secondes que le veau ne se détache pas. Le vainqueur est celui qui accomplit ces tâches le plus vite possible et le record était de 6 secondes !!! ça ne rigole pas les cowboys…

Le veau est attrapé:

Il est ligoté:

Il doit rester tranquille quelques secondes…

Puis il est relâché !

Quelques belles robes de chevaux pour les amateurs (trices) !

Un bel appaloosa léopard…

Un magnifique paint :

Et voilà la compagnie des cueilleurs de cerises : Matt (kiwi), Markus (suisse germanique), Olive (notre franchouillard préféré !) et Thomas (suisse germanique ).

Au fait, on a une petite adresse temporaire pour une fois ;-) mais c'est que jusqu'au 1er février :

Olivier Rigault et Marilyne Fouquart

via John Gilchrist

134 Ladysmith road, Roxburgh east 9571, New-Zealand.

bisous à tous!

hellou hellou !

 

Voici quelques nouveaux messages avant que l’on aille s’enterrer dans le fin fond de l’Otago à ramasser abricots, cerises et autres fruits d’été. Malheureusement, notre connexion internet ne sera plus aussi bonne et il sera moins facile de poster des messages mais on fera ce qu’on pourra!

Nous avons en effet trouvé une piste de travail chez John, un patron de verger qui veut bien nous prendre pour ramasser ses abricots et ses cerises. Il nous prêtera également la maison de sa grand mère pour nous loger. Un brin quitsch mais pas cher!

Et puis tant qu’on y est, comme les fêtes arrivent bientôt, on voulait vous souhaiter un JOYEUX NOEL et une BONNE ANNEE 2010 (punaise, déja, on est en plein film de science fiction!).

PS: Il y a de nouveaux dessins rajoutés au carnet :-)

la mouche à 200 $

Lors de notre visite du Milford sound, nous avons été suivies par des nuages de mouches noires. Dans la légende maories, celles-ci ont été crées par la déesse de la mort pour éviter que les hommes ne glandouillent à révasser devant les splendides paysages et qu’ils se mettent au travail ! Intéressant comme légende. Le problème c’est qu’en plus d’être chiantes et horripilantes, elles sont stupides !!

Une d’entre elles a eu la bonne idée de se faire écraser entre deux lentilles de l’objectif de notre appareil photo (allez savoir comment elle est entrée !) et il est impossible de la faire sortir… Du coup, vous aurez droit à de belles images avec une tâche noire à chaque fois. Encore heureux qu’elle ne se soit pas mise en plein milieu mais du coup il faut ruser pour cacher la mouche dans les zones d’ombre.

On va envoyer l’appareil en réparation de l’autre coté de la côte mais cela va nous couter au mieux 200 $ et pas mal de temps …Merci dame nature d’avoir créé ces splendides créatures !!

kepler track sur la route des cimes

 

Comme on vous le disait dans l’un des articles précédent, nous avions prévu de faire une autre randonnée dans les montagnes de Nouvelle-Zélande, le “Kepler track”. Nous avions planifié d’aller dans ce coin là depuis quelques mois. C’est une boucle de trois jours qui monte sur des crêtes avant de redescendre dans une gorge pour longer une rivière jusqu’au point de départ. Encore un tour en Nouvelle-Zélande…plus qu’un tour ;-)

Nous partons un matin alors que le soleil joue à cache cache avec les nuages. La météo annonce quelques pluies passagères (des “showers” comme ils disent ici, des douches donc), mais globalement cela s’annonce bien plus sec que le routeburn. Les sacs préparés de la veille, il nous suffit de les endosser pour décoller. Décoller, décoller, c’est bien des ailes qu’il nous faudrait pour monter les 1000m de dénivelée qui nous attendent. Un beau sommet nous regarde d’en haut avec une belle hut (un refuge) qui nous attend tout près de ce dernier. Le début du chemin n’est guère différent de beaucoup d’autres chemins avec le bush profond. Cependant dans ce cas précis quelques espèces nouvelles viennent nous titiller les papilles botaniques.

    De belles falaises immenses que nous longeons nous donnent l’impression de rentrer dans une forteresse, et les escaliers sont assez longs pour franchir la muraille. Nous marchons près de 3-4 heures avec une bonne montée mais bien régulière. C’est assez marrant les gens que l’on rencontre. Il y a le super sportif en basket sans rien dans le dos qui se fait une petite course le matin, le couple (pas nous j’espère) avec le gars qui court et la fille qui est à l’agonie et enfin la petite famille qui fait cela en prenant leur temps (c’est plus notre cas, on est pas pressé). Marilyne prend beaucoup, beaucoup de photos, on est là pour ça, que de belles soirées en perspective pour regarder tout ça.

  

On marche, on marche donc et on se dit que l’on va se faire une petite pause déjeuner quand même en arrivant à l’étage alpin avec la superbe vue sur le lac. C’est donc le moment de sortir les “pretzel”, oui c’est ce qui est écrit sur le paquet, ça sonne bien germanique avec un bon accent. Qu’est ce qu’on a d’autre dans le sac, plein de choses, ce n’est pas une rando diet, pas cette fois ci. On a du fromage, du pain, du jambon (à faire griller ce soir dans le refuge, hummm), du chocolat, des gâteaux, des super bonnes amandes mélangées avec un tas de choses, des bonbons (aromes naturels s’il vous plait, étonnant en Nouvelle Zélande où tous les aromes sont trafiqués) et bien d’autres petites choses. Le ventre bien rempli on repart mais la hut est déjà là, quelle surprise !

 

La hut était annoncée à 6 heures et on pensait monter à notre rythme, ce qu’on a fait d’ailleurs, mais finalement on est arrivé plus tôt que ce qu’on pensait.

C’était parfait, tout le temps de se promener encore dans les alentours, notamment dans une grotte non loin de là, la Luxmore cave. Ah oui je vous ai pas dit, le nom de la hut c’est la Luxmore (soit plus de lux, exactement ce qu’il nous fallait).

    

Une ballade nature est organisée par Jeff, le gardien de la hut qui passera l’été en altitude pour veiller sur les randonneurs.

 

Le temps de cuisiner notre jambon adoré avec une vue imprenable, pas mal comme cuisine n’est-ce pas ! On peut discuter avec les gens qui sont là. Le refuge est loin d’être vide car on est environ 40 dans une grande pièce commune. Pendant que tout ça mijote j’ai même le temps de faire une MAGNIFIQUE tresse à ma chérie, admirez le travail…c’est de l’art abstrait ou éphémère comme vous voulez.

On va ensuite aller se mettre au dodo. Je sais il est à peine 21h mais après une longue journée ça s’impose. Marilyne ne veut pas se coucher, je devrais peut-être lui raconter une histoire la prochaine fois, pourquoi  pas celle de la poule et de la marmotte ;-)

Le Kepler (Jour 2 et 3) les crêtes et la descente

Voici un message un peu différent de l'accoutumé. Nous avons tellement de chose à vous montrer que je vais plutôt mettre des photos légendées que du texte. Donc, voici les deux jours suivants de la rando. En gros on suit la crête et on redescend.

On repart du refuge avec la vue sur le lac le sourire aux lèvres !

Quelques coulées de neige à traverser. Je vous rappelle que l’on est en été ici donc c’est de la vieille neige.

 

On croise vraiment des espèces végétales assez extraordinaires. certaines nous font penser à des mini mondes et d’autres vous rappellent que le monde réel, il pique !

Quant aux espèces animales, on n’a pas grand chose à part notre copain le Kéa !

 

En descendant dans la vallée on retrouve nos arbres moussus et là, la photographe officielle de l’expédition se fait plaisir :-)) et quel résultat !

On a quelques rivières à traverser mais rien de bien important car il y a des jolis ponts pour nous aider.

Un petit moment de tous les jours, le brossage de dents. On se dit souvent le brossage de dent dehors … oui on a un sacré humour !

 

 

 

La forêt de vallée, ça veut aussi dire des arbres énormes !

Celui ci était particulièrement gigantesque avec une grosse fissure, vous voyez bien ! Il a mangé Marilyne et j’ai dû la sortir de là ! hi hi

Des champis en forme de balle de golf

La rencontre d’un personnage, Brad qui est multinational et qui parle super bien français. On passera la nuit dans la même cabane que lui. Oui finalement la dernière nuit, plutôt que planter la tente on va rester dans une petite hut du DOC du fait du vent qui souffle terriblement !

Tout au long de cette randonnée, surtout dans la vallée, ça grouille de souris. Il y en a partout. C’est l’année où les hêtres font des graines et la garde manger et donc rempli.

 

Une fois n’est pas coutume, Marilyne a pris cette photo sous un angle différent. Je parais tout petit :-((( Vous avez un petit aperçu de l’intérieur de la cabane dont je parle précédemment.

 

 

 

Un arbre tombé au milieu du chemin nous bloque un peut la route, il est vraiment gros ! En pus avec les sacs à dos on doit vraiment se faufiler comme des petites souris. On pourrait manger des graines de hêtre d’ailleurs.

 

 

Voici donc la balade terminée, j’espère qu’elle vous a plu.