14 déc. 2009

Te Anau : l’entrée dans le Parc National du Fiordland

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Après quelques heures de route depuis Queenstown, nous voilà à Te Anau dans le cœur des montagnes au bord d’un autre lac. Nous avons planifié un peu à l’avance (affluence de randonneurs oblige) de randonner dans les montagnes du Parc National du fiordland, nous y voici donc ! Dave (un ami rencontré lors du projet des chauves-souris) nous avait indiqué deux choses à ne pas louper. La première est un film réalisé par un pilote d’hélicoptère dans les fiords des alentours, il s’appelle “Shadowland” (Le monde de l’ombre). Cet homme a passé une vingtaine d’années à emmener des gens aux quatre coins du parc dans son appareil.DSC05873 Il était vraiment passionné par la beauté de ces paysages et a décidé de faire un film en accrochant une caméra en dessous de l’hélico. Associé à des cameramen du film “Le seigneur des anneaux” cela donne vraiment un résultat époustouflant. Il n’y a aucun commentaire, uniquement de la musique et cela rajoute à la poésie de ces images. Une fois le film réalisé, il n’y avait pas de cinéma dans la petite ville de Te anau, ce pilote a donc fait le choix d’en construire un, quel aventure ! La deuxième chose que nous devions voir est le Wildlife centre, comprenez un petit centre de soin pour des espèces natives. Il y a des kéa (vous savez, les perroquets alpins chenapans qui volent la nourriture des pauvres touristes sans défense), des pukekos, des canards plus ou moins originaires de Nouvelle-Zélande et surtout la star de ces lieux, le takahe. Depuis le temps que nous voulions le voir cet oiseau aux allures préhistoriques. Il s’agit d’un oiseau qui ne peut pas voler (et oui un de plus après le kiwi et le weka) et qui a été considéré comme disparu jusqu’au jour où quelqu’un en a aperçu un dans les fiords. Il est donc protégé et a été réintroduit sur des îles “predator free” (libres de prédateurs). DSC05880Le takahe ressemble à un pukeko (gros comme des poules d’eau et qui abondent dans l’île du Nord), mais en plus gros et avec un air vraiment préhistorique (je me répète je sais). Les rangers du parc récupèrent les oeufs dans la nature pour les incuber artificiellement (pas eux même….avec des machines bien sûr). Ils les nourrissent ensuite à la becquée en mettant la main dans une chaussette et un bec rouge pour reproduire la maman. De cette façon ils augmentent grandement les chances de survie des individus qui ne sont pas pour autant apprivoisés. Un sacré boulot pour sauver les espèces natives, comme toujours en Nouvelle-Zélande.

1 commentaire:

Joel a dit…

Rien que pour le Takahé, j'y retournerais ! ;-)