Comme on vous le disait dans l’un des articles précédent, nous avions prévu de faire une autre randonnée dans les montagnes de Nouvelle-Zélande, le “Kepler track”. Nous avions planifié d’aller dans ce coin là depuis quelques mois. C’est une boucle de trois jours qui monte sur des crêtes avant de redescendre dans une gorge pour longer une rivière jusqu’au point de départ. Encore un tour en Nouvelle-Zélande…plus qu’un tour ;-)
Nous partons un matin alors que le soleil joue à cache cache avec les nuages. La météo annonce quelques pluies passagères (des “showers” comme ils disent ici, des douches donc), mais globalement cela s’annonce bien plus sec que le routeburn. Les sacs préparés de la veille, il nous suffit de les endosser pour décoller. Décoller, décoller, c’est bien des ailes qu’il nous faudrait pour monter les 1000m de dénivelée qui nous attendent. Un beau sommet nous regarde d’en haut avec une belle hut (un refuge) qui nous attend tout près de ce dernier. Le début du chemin n’est guère différent de beaucoup d’autres chemins avec le bush profond. Cependant dans ce cas précis quelques espèces nouvelles viennent nous titiller les papilles botaniques.
De belles falaises immenses que nous longeons nous donnent l’impression de rentrer dans une forteresse, et les escaliers sont assez longs pour franchir la muraille. Nous marchons près de 3-4 heures avec une bonne montée mais bien régulière. C’est assez marrant les gens que l’on rencontre. Il y a le super sportif en basket sans rien dans le dos qui se fait une petite course le matin, le couple (pas nous j’espère) avec le gars qui court et la fille qui est à l’agonie et enfin la petite famille qui fait cela en prenant leur temps (c’est plus notre cas, on est pas pressé). Marilyne prend beaucoup, beaucoup de photos, on est là pour ça, que de belles soirées en perspective pour regarder tout ça.
On marche, on marche donc et on se dit que l’on va se faire une petite pause déjeuner quand même en arrivant à l’étage alpin avec la superbe vue sur le lac. C’est donc le moment de sortir les “pretzel”, oui c’est ce qui est écrit sur le paquet, ça sonne bien germanique avec un bon accent. Qu’est ce qu’on a d’autre dans le sac, plein de choses, ce n’est pas une rando diet, pas cette fois ci. On a du fromage, du pain, du jambon (à faire griller ce soir dans le refuge, hummm), du chocolat, des gâteaux, des super bonnes amandes mélangées avec un tas de choses, des bonbons (aromes naturels s’il vous plait, étonnant en Nouvelle Zélande où tous les aromes sont trafiqués) et bien d’autres petites choses. Le ventre bien rempli on repart mais la hut est déjà là, quelle surprise !
La hut était annoncée à 6 heures et on pensait monter à notre rythme, ce qu’on a fait d’ailleurs, mais finalement on est arrivé plus tôt que ce qu’on pensait.
C’était parfait, tout le temps de se promener encore dans les alentours, notamment dans une grotte non loin de là, la Luxmore cave. Ah oui je vous ai pas dit, le nom de la hut c’est la Luxmore (soit plus de lux, exactement ce qu’il nous fallait).
Une ballade nature est organisée par Jeff, le gardien de la hut qui passera l’été en altitude pour veiller sur les randonneurs.
Le temps de cuisiner notre jambon adoré avec une vue imprenable, pas mal comme cuisine n’est-ce pas ! On peut discuter avec les gens qui sont là. Le refuge est loin d’être vide car on est environ 40 dans une grande pièce commune. Pendant que tout ça mijote j’ai même le temps de faire une MAGNIFIQUE tresse à ma chérie, admirez le travail…c’est de l’art abstrait ou éphémère comme vous voulez.
On va ensuite aller se mettre au dodo. Je sais il est à peine 21h mais après une longue journée ça s’impose. Marilyne ne veut pas se coucher, je devrais peut-être lui raconter une histoire la prochaine fois, pourquoi pas celle de la poule et de la marmotte ;-)
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